Le couvert forestier a de la valeur, il est beau, ses fruits nourrissent les porcs, ses branches abritent les insectes et les oiseaux, son ombre réduit la thermorégulation chez les bovins, augmente le bien être animal, comme le rendement mesuré en Gain Moyen Quotidien chez les animaux de production, et donc le bonheur de l’éleveur. Le maquis sans arbre a moins de valeur, il est plus inflammable, moins nourrissier. Le stress hydrique en Corse rend la plantation loin des cours d’eau, difficile et contraignante en raison des nécessités d’arrosage les premières années. C’est pourquoi deux stratégies furent suivies : partir de plants déjà en place dotés d’un sérieux réseau racinaire, connectés aux autres arbres, indigènes, les tailler pour sélectionner le brin le plus apte à une belle croissance, le protéger par un protecteur cactus (160*100cm). La deuxième stratégie fait l’objet d’un deuxième article dans les “Nouvelles”.
